Photo : Luna Méric, 2019
Qui se souvient de son venin en nos cœurs. Que notre joie est devenue de la peur. Oubliant que le ciel est bleu, Qu'il fait beau même quand il pleut, Séparés de la pluie, du vent, De l'océan.
Orphelins de la terre, Courant entre ciel et mer, Cherchant le sel de l'amour, Nuit et jour.
Qui se souvient que nos chemins se sont croisés, Que la lune, le matin est notre alliée, Que nos silences et nos choix Sont le bonheur de nos pas, Que, vent debout, nous marchons, Vers l'horizon.
Orphelins de la terre, Plantés dans l'univers, Chaque mot, chaque pensée Sont partagés.
Qui entend les signes des arbres dans les champs, Le souffle des lendemains en nos enfants.
Qui écoute dans son cœur, Nos voix qui rient et qui pleurent, La caresse du destin Dans nos mains.
Orphelins de la terre, Regardons la lumière, En nous cette immensité, Nous sommes aimés.
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