Sais-tu que le vent se déchaîne, 

Au moment où tu dois sauter, 

Les vagues poussent sur tes chaînes, 

Lorsque tu ne sais plus chanter,

Et quand le crépuscule s'éteint,

L'aube n'a pas encore compris,

Qu'elle seule, porte ceux qui aiment, 

Sous le soleil et dans la nuit.

 

Chaque jour, l'univers te mène, 

Au pied des murs de ton destin,

Il y a des joies, il y a des peines, 

Les roses sourient le matin,
Il y a le froid du passé, 

Les heures longues sans parfum,

Mais le temps porte ceux qui aiment, 

En toute saison du chemin. 

 

Toi, seras-tu de ceux qui sèment, 

Le rire du ciel dans leur pas, 

Qui carillonnent leurs poèmes, 

Dans les tunnels et sur les toits, 

Qui s'en remettent à la mer, 

Aux symphonies des jours de pluie,

Que seuls, fredonnent ceux qui aiment,

Bercés par l'onde de la vie.